Bureau International des Poids et Mesures
BIPM
Le Bureau International des Poids et Mesures a été créé en 1875 par la Convention du Mètre signée à Paris en 1875. Son siège est en région parisienne.
Cinquante-quatre états sont membres du BIPM, parmis lesquels figurent les principaux pays industrialisés.
Organisation intergouvernementale, le BIPM est placé sous l'autorité de la Conférence générale des poids et mesures (CGPM) et la supervision du Comité international des poids et mesures (CIPM).
Vingt huit états ont le statuts d'associés à la CGPM.
La CGPM se réunit tous les quatre ans et adopte les normes résultant des travaux réalisés par le BIPM.
Le CIPM comprend 18 membres se réunit annuellement au siège de la BIPM, il assure la promotion de l'uniformité des unité de mesure dans le monde. Il discute des travaux du BIPM et des Comités consultatifs, des travaux entrepris par les différents états membres en commun et initie et coordonne les travaux des spécialiste en métrologie.
La mission du BIPM, dans le domaine de la métrologie mondiale, concerne en particulier les étalons de mesure, qui sont appelés à couvrir avec une exactitude croissante des domaines de plus en plus étendus et variés. Les actions de recherche ont abouti à la définition d'un système international d'unité.
Le BIPM a autorité pour apporter la preuve de l'équivalence entre les étalons des différents pays. Il fournit des étalonnage pour les états membres.
Le BIPM maintient le temps atomique international (TAI) échelle uniforme qui ne suit pas les irrégularités de la rotation de la terre et le temps universel coordonné (UTC), C'est dans ce cadre que des secondes intercalaires sont ajoutés à l'initiative du Service International de la Rotation Terrestre et des Systèmes de Référence (IERS) afin d'éviter que l'écart ne s'accroisse sans cesse entre les deux systèmes (1 seconde a été ainsi ajoutée au 1er janvier 2009) UTC = TAI - 34 s.
Le Système international d'unités (SI) a été adopté dans sa forme actuelle par la 14ème CGPM en 1971 avec la définition de sept unités de base
kg, le kilogramme
s, la seconde (1889)
A, l'ampère (1946)
K, le kelvin, (1954)
cd, la candela (1954)
mol, la mole (1954)
2. Lorsqu'on emploie la mole, les entités élémentaires doivent être spécifiées et peuvent être des atomes, des molécules, des ions, des électrons, d'autres particules ou des groupements spécifiés de telles particules.
permettant d'exprimer des unités dérivés.
Les travaux de GAUSS et l'ajout de la seconde, lui permirent de calculer le champ magnétique terrestre (1832).
Ce fut le premier système adopté par la 1ère CGPM après la signature de la Convention du Mètre. (Mètre, prototype international en platine iridié toujours conservé par la BIPM, Kilogramme, objet fabriqué spécialement en platine iridié conservé au BIPM, Seconde fraction 1/86 400 du jour solaire moyen).
Parallèlement, pour les domaines de l'électricité et du magnétisme, dans les années 1880, un système mutuellement cohérent d'unités pratiques comprenait l'ohm pour la résistance électrique, le volt pour la force électromotrice et l'ampère pour le courant électrique.
En 1901, Giorgi montra qu'il était possible de combiner les unités mécaniques du système mètrekilogrammeseconde au système pratique d'unités électriques pour former un seul système cohérent quadri-dimensionnel en ajoutant à ces trois unités de base une quatrième unité, de nature électrique, telle que l'ampère ou l'ohm, et en rationalisant les équations utilisées en électromagnétisme.
Ces proposition furent étudiés à partir de 1921 par le BIPM et différents comités.
Les travaux menés par le BIPM permettent à chaque CGPM d'adopter des précisions en matière de mesure. (Ainsi pour la seconde en 1997 la CGPM indiqua cette définition se réfère à un atome de césium au repos, à une température de 0 K).